Luis Torres Cádiz "Joselero de Morón" est né le 23 janvier 1910 à La Puebla de Cazalla, mais appartient de plein droit au patrimoine flamenco de Morón de la Frontera, où sa famille s’ est installée alors qu’ il était encore enfant. La quarante troizième édition du traditionnel festival ("Gazpacho andaluz") de la ville a donc commémoré le 31 juillet dernier le centenaire de sa naissance.
"Joselero" était le surnom de son frère aîné, qui tenta une éphémère carrière de cantaor : plus connu comme "Niño de la Puebla", il partagea quelques affiches avec El Cojo de Málaga, La Niña de los Peines, ou José Cepero. Mais il devint rapidement commerçant, et Luis le seconda comme vendeur ambulant dans les rues de Morón et des bourgades voisines, un métier qu’ il n’ abandonna jamais complètement. Il doit ses premiers "leçons" à son frère aîné et à leur mère, mais c’ est sa rencontre avec Diego (...) >suite
Paco El Lobo : "Mi camino flamenco" - un CD Buda Musique 3018063 (2010)
Mathias Berchadsky "El Mati" : "Cantos del posible" (2010)
CD en vente sur le site de l’ artiste
Téléchargement disponible très prochainement (Fnac, Virgin ; Itunes Store...) >suite
"Apuntes de interpretación para el Renacimiento y el Barroco" : Editions Acordes Concert - 2010 (99 pages - texte espagnol)
"Barbara ninfa ingrata" : un CD Ramée RAM 1006 (2010) >suite
L’idée est particulièrement intéressante. On est habitué à côtoyer les photographes de flamenco, très souvent de véritables connaisseurs, qui partagent le travail du critique en nous offrant ces photos qui font d’un article un travail complet, restituant ce que les mots ne peuvent décrire. Cette fois, la mise en place de résidences dans le temps même du festival, revêt un aspect singulier, attrayant voir curieux : les photographes et plasticiens invités ne connaissent absolument pas le flamenco et deviennent donc des regards innocents, capteurs d’instants magiques, souvent différents de ceux qui attirent l’attention des initiés. >suite
Cette année, l’ accent est mis plus jamais sur le off, et ça se voit ! Grâce à lui, la petite ville de Mont-de-Marsan, durant cette semaine flamenca, est devenue dynamique, enjouée et accueillante. François Boidron, directeur de la culture et du patrimoine au sein du Conseil Général des Landes, et son équipe, ont réussi leur pari : le off s’ imposa cette année comme la grande nouveauté, impliquant les cafés du centre-ville montois dans la vie flamenca nocturne. Nouvelle également, la présentation d’un spectacle pour enfant, « Flamenco Land » mené par Laura Vital, professeur de chant au conservatoire de Séville, spectacle que l’ on retrouvera tout au long de la Biennale de flamenco de Séville dès le mois de septembre. Destiné à des enfants de 6 à 10 ans, un travail préalable a été effectué dans les écoles locales, puis les enfants sont montés sur scène aux côtés des artistes pour (...) >suite
On ne pouvait rêver meilleur début pour le jeune label Carta Blanca, créé par Miguel Poveda, et distribué par Karonte, dont le catalogue flamenco est décidément de grande qualité : en donnant "carte blanche" à des artistes de cette trempe, Miguel Poveda fait preuve à la fois d’ une généreuse solidarité et d’ un goût très sûr.
Miguel Ángel Soto Peña "El Londro" (Jerez - 1976) ne peut se réclamer d’ aucune illustre lignée flamenca, et sa famille ne compte aucun précédent artistique notable. Il vient pourtant de réaliser, avec ce "Luna de enero", l’ un des enregistrements de cante les plus intéressants de ces dernières années. Nous avions déjà souligné la qualité de sa participation, pour les Alegrías "Me sabe a mar", à l’ excellent "Aroma" de José Luis Montón (Auvidis Ethnic - 1997). Il a depuis collaboré à quelques uns des enregistrements de guitare flamenca les plus novateurs de (...) >suite
LE JEU EN ARPEGES
Nous avons choisi d’aborder la Bulería en nous attachant à sa particularité rythmique. A l’inverse de palos comme le Fandango de Huelva ou le Tango, la Bulería est en effet déterminée selon une dynamique complexe qui combine de différentes manières des schémas plutôt ternaires à d’autres schémas plutôt binaires. Avec la rapidité d’exécution qu’elle exige, c’est cette singularité rythmique de la Bulería qui peut poser le plus de problèmes aux flamenquistes. C’est pourquoi nous nous sommes d’abord attardés sur l’ analyse de certains enchaînements harmoniques et rythmiques por Bulería parmi les plus courants, avant de montrer comment ces agencements peuvent servir d’armature aux falsetas.
Nous allons désormais aborder la Bulería par la technique. Comme tous les autres palos, le jeu por Bulería ne suppose pas de recourir à une seule technique déterminée, mais (...) >suite
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