Utrera et Lebrija ne peuvent rivaliser avec Morón, Jerez, ou le Sacromonte (Grenade), ni par la durée historique de leur tradition "tocaora", ni par le nombre des guitaristes renommés qui l’ ont illustrée. Il n’ en reste pas moins qu’ il existe dans ces deux bourgades, situées à mi-chemin de Séville et de Jerez, une véritable école locale, d’ origine récente, fondée essentiellement par Pedro Bacán. >suite
Article mis à jour quotidiennement avec les derniers comptes-rendus que nous envoie notre collaboratrice, Manuela Papino (voir en fin d’ article). >suite
Le danseur et chorégraphe est décédé samedi 27 septembre, à l’âge de 71 ans, à Séville, des suites d’un cancer. Les artistes de flamenco et ses amis lui ont rendu un dernier hommage dans la chapelle ardente, mise en place à la mairie de Séville.
Son décès coïncide avec la Biennale de flamenco de Séville qui a suspendu quelques unes de ses activités. Une minute de silence a été observée avant le spectacle, samedi 28 septembre, de l’artiste catalane Mayte Martín.
Né à Cordoue, en 1937, Mariano Maya Fajardo "Mario Maya" a grandi à Grenade. Enfant, il danse dans les caves du quartier gitan de Sacromonte. Au milieu des années 1950, il part à Madrid pour étudier les arts et la danse. Là, il danse dans le dernier grand tablao de Madrid "La Zambra". C’est Manolo Caracol qui voit chez ce jeune danseur de grandes qualités artistiques. Le cantaor fait de Mario un de ses danseurs. Plus (...) >suite
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Comme si vous y étiez... Nos lectrices et lecteurs qui (comme moi hélas !) n’ ont pas la chance de pouvoir assister au Festival de Mont - de - Marsan, l’ un des événements majeurs du flamenco hexagonal, pourront se consoler en suivant les reportages de Nadia Messaoudi (Claude Worms) >suite
MORAÍTO / DIEGO CARRASCO
Exacts contemporains, Manuel Moreno Junquera "Moraíto" (1956) et Diego Carrasco Fernández (1954), d’ abord connu comme "El Tate", ont eu une influence considérable sur le "toque de Jerez", et, conséquemment, sur l’ évolution du flamenco de ces dernières décennies.
Formé par son père et son oncle (Juan et Manuel "Morao"), Moraíto est l’ un des maîtres actuels de l’ accompagnement du cante. Il a commencé sa carrière professionnelle en 1966, au cours des "Jueves flamencos" organisés par Manuel "Morao", puis dans les tablaos madrilènes ("Los Canasteros", "La Venta del Gato"), avant de devenir l’ un des guitaristes les plus sollicités par les festivals andalous.
Deux "Premios Nacionales de Guitarra Flamenca" (peña "Los Cernícalos - 1972 et 1986) et la "Copa Jerez" (Cátedra de Flamencología - 1984) l’ ont consacré comme l’ actuel chef de file de l’ école (...) >suite
Après l’ école du Sacromonte de Grenade et l’ hommage à Diego del Gastor et à Morón (cf : nos articles dans la même rubrique), le pélerinage à Jerez s’ imposait : bref historique de la guitare flamenca jérézane, et donc, naturellement, du "toque por Bulería" local (avec, comme d’ habitude, partitions et Mp3). >suite
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