L’ Arpeggiata (dir. Christina Pluhar) : "Los imposibles" Naïve V 5055
Carmen García Segura et José Manuel Cano : "Canciones para voz y guitarraflamenca" AMB 06013 CD
Mateo Arnáiz : "Caprichos, Boleros, Fandangos" Fal 284 >suite
Hernando Viñes (1904 / 1993) fut un des peintres les plus importants de l’ école de Paris des années 1920 - 1930. Ses œuvres font actuellement partie des collections du Centre Georges Pompidou, du musée d’Art Moderne et du musée Reina Sofía de Madrid, des musées de Tel-Aviv, Prague, Buenos-Aires… L’association Hernando Viñes s’attache à promouvoir la connaissance de l’œuvre picturale de Viñes, par l’organisation d’expositions, et par la publication de carnets de dessins et de cahiers thématiques. Le premier de ces cahiers, "Hernando Viñes / Flamenco", ne pourra que passionner nos lecteurs. Une riche iconographie (reproductions, photos d’artistes flamencos et de guitares
historiques : deux Julián Gómez Ramirez de 1923, et deux Domingo Esteso, de 1923 et 1932), et les commentaires érudits d’ Alain Gobin éclairent pour nous la profonde influence de la tauromachie et du flamenco (...) >suite
Beaucoup de monde ce mercredi 24 Janvier au théâtre de l’Odéon de Nîmes, où le public était invité à un voyage immobile entre Málaga et Morón. La salle de l’Odéon, avec ses guéridons fixés au sol, occupant une grande partie de l’espace réservé au public et ses tentures pourpres, évoque le charme désuet des"cafés cantantes", un bon présage pour apprécier les artistes qui vont se produire.
L’affiche suscite a priori la curiosité et l’intérêt : Cancanilla de Marbella pour représenter Málaga et Pepe Torres en deuxième partie pour défendre les couleurs de Morón.
Cancanilla n’est pas nouveau dans le milieu du "cante", il a à son actif une carrière riche, mais à l’écart des courants qui auraient pu le faire connaître d’un public plus vaste. C’est donc à la découverte d’un talent affirmé et confirmé qu’a assisté le public nîmois.
Photo Anne-Marie Ruggieri (...) >suite
S’il est clair que le baile flamenco s’est constitué peu à peu à travers l’histoire,
modifié, enrichi des diverses influences, romaines, africaines, arabes, juives, cubaines, et bien d’autres, ce n’est que vers le milieu du 19e- après avoir traversé l’expérience des « academias », puis des « salons » (oú les danseuses, boleras et gitanes, se partageaient l’affiche, l’échange entre les deux styles donnant peu à peu naissance au flamenco), que le « flamenco » se commercialise dans les cafés de cante, créant non seulement la professionnalisation du flamenco, mais aussi une reconnaissance entre artistes et peu à peu,l’institution des « styles ». >suite
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